Tra-jectoires - La Revue Littéraire

Vit à Paris. Professeur émérite à la Sorbonne, auteur de nombreux essais sur la prose de la fin du dix-neuvième siècle et sur la poésie contemporaine. Elle a publié une vingtaine de recueils de poésie. Elle écrit des articles sur les recueils nouvellement parus, en particulier dans la revue Europe. Mariée au compositeur de musique Alain Bancquart ; une dizaine d’oeuvres en collaboration avec lui, exécutées à l’étranger et en France. Prix de poésie Max Jacob, Vigny, Supervielle, et prix d’automne de la Société des gens de Lettres pour l’ensemble de l’oeuvre. Membre des jurys des prix Apollinaire, Max-Pol Fouchet,Yvan Goll, et de plusieurs jurys annuels. Lectures et conférences dans de nombreux pays, Allemagne, Angleterre, Irlande, Maroc, Israël,Québec, Etats-Unis, Chili, Mexique. Derniers livres parus : Énigmatiques (Obsidiane,1995) ; La vie, lieu-dit (Obsidiane1997) ; La paix saignée précédé de Contrées du corps natal (Obsidiane, 1999) ; Rituel d’emportement (Le temps qu’il fait / Obsidiane, mars 2002 ; il s’agit d’une anthologie personnelle, suivie d’un long inédit) ; Anamorphoses (Ecrits des Forges, à Trois-Rivières, Québec ; 2003) ; Avec la mort, quartier d’orange entre les dents (Pour paraître en janvier 2005 chez Obsidiane)

Né en 1939, c'est l’un des petits enfants de Jules Supervielle. Sociologue, il est directeur de recherche au C.N.R.S.

Né en 1930 vit à Neuchâtel (Suisse) où il a longtemps enseigné. Auteur de plusieurs recueils de poésie (dont, récemment, Pleines marges, 1997, À portée de la voix, 2002, et prochainement Mon murmure mon souffle) ainsi que d’essais (dont Le biais des mots, 1999) publiés aux éditions José Corti où sont parus également deux volumes de notes de lecture (Tracés d’incertitude ; Deux essais : Michel Leiris / André du Bouchet, 2003).
Figure en outre au catalogue de La Dogana (Genève) et à celui des éditions Empreintes (Moudon, Suisse), qui rééditeront en 2005 Eboulis & autres poèmes. Collaboration à diverses revues, dont Conférence et La Revue de Belles-Lettres.

Membre correspondant du Pickwick Club, est vice-consul du Royaume du Verdelet à Paris. Dernière publication : Instants d’éternité faillible (Gallimard, 2004)

Professeur de langue et littérature grecques à l’Université de Paris-Sorbonne (Paris-IV). Il a publié de nombreux livres et articles, relatifs notamment à l’histoire des idées (http://monsite.wanadoo.fr/demontpaul).

Née en 1966 à Cambrai (Nord). Agrégée de lettres modernes et docteur ès lettres, elle enseigne le français dans un collège du Pas-de-Calais et anime pour les enseignants des stages interdisciplinaires. Elle est aussi co-présidente de l’association des Amis de Jules Supervielle, créée en novembre 2003, et dont le siège est établi à Oloron-sainte-Marie, la ville où repose le poète. Elle a publié : Jules Supervielle ou la connaissance poétique – Sous le « soleil d’oubli » (tome 1 : Le renoncement au savoir, tome 2 : Une autre connaissance), L’Harmattan, 2001 ; et Les Jardins de Colette – Parcours symbolique et ludique vers notre Eden intérieur, Le Souffle d’Or, juin 2004.

Maître de conférences à l’Université Paris IV-Sorbonne. Auteur de divers travaux sur la poésie moderne et contemporaine (sur Pierre Reverdy, Henri Michaux, Francis Ponge et Philippe Jaccottet…).

Né en Transylvanie orientale. Il est arrivé en France à la suite de son évasion d'un camps de travail allemand au sud de Stuttgart. Il fait des études de médecine à Paris. Parallèlement à son travail dans les hôpitaux, il a publié plusieurs ensembles de poésie et de prose. Patmos, son dernier recueil de poèmes, a été publié en 2001 aux Editions Gallimard.

Né le 28 janvier 1980 à Lille, où il vit et enseigne les Lettres depuis 2004. Il a été l’élève de Jean-Pierre Lemaire au lycée Henri IV. En 2002, il a présenté à l’Université Paris IV sous la direction d’Olivier Gallet un mémoire de maîtrise intitulé La Tentation solaire dans l’œuvre de Jean-Pierre Lemaire.

Né en 1947, a publié une quinzaine de livres (poésie, roman, récits) dont Éloge pour une cuisine de province (poésie/Gallimard, 2000), Verlaine d’ardoise et de pluie (récit, Gallimard, 1996) et Un été autour du cou (roman, Gallimard, 2001).

Né à Moudon (Suisse) en 1925. Après des études de lettres à Lausanne, il a vécu quelques années à Paris comme collaborateur des éditions Mermod. A son mariage, en 1953, il s’est installé à Grignan, dans la Drôme.
Il a publié, à côté d’une importante œuvre de poète, de nombreuses traductions, notamment de Homère, Gongora, Hölderlin, Rilke, Musil et Ungaretti.
Le premier numéro de la revue Tra-jectoires (novembre 2003) lui a été consacré.
Ses œuvres principales sont disponibles dans la collection Poésie/Gallimard sous les titres : Poésie (1946-1967) ; Paysages avec figures absentes ; À la lumière d’hiver ; Cahier de verdure.

Né en 1954. Après une longue période de vie solitaire, il travaille actuellement comme permanent laïc dans le diocèse de Toulouse. Il a publié : Au milieu de la nuit (Ad Solem) ; Sagesses (Ad Solem) ; La liturgie des saisons (Le Castor Astral, 2001 : prix Max-Paul Fouchet).

Né en 1982. Il dirige la revue Tra-jectoires depuis sa création, en 2003.

Né en 1948. A publié plusieurs livres aux éditions Actes Sud et Maurice Nadeau. Collaborations à diverses revues et journaux. Plusieurs de ses textes ont été mis en scène ou en ondes (France Culture).

Né en 1933. Publie le Premier poème dans le Mercure de France en 1954 ; aussitôt après, des Quatrains gnomiques dans la Nouvelle Revue Française. Le Champ de mai paraît chez Gallimard en 1955 (prix Fénéon). Solitude de la lumière (1957) lui vaut le prix Max-Jacob. Rencontre d’Alexis Leger, en 1961, grâce à l’amitié de Paulhan. 1962 : entrée au Cercle du Livre précieux / Editions Tchou. 1971 : épouse Angella à Léningrad. 1975 : codirige la décade Ponge à Cerisy-la-salle (« Ponge inventeur et classique »). 1978 : nommé au comité de lecture des Editions du Seuil (sur les instances de Denis Roche). Il en fait partie jusqu’en 1995. À lire : Paysage du Tout, coll. « Poésie »,Gallimard, 2004.

Né en Uruguay en 1925, il s’est établi en France à partir de 1951, où il sera représentant diplomatique de son pays. Destitué en 1974 par un coup d’État militaire, il vit de journalisme et fait de nombreux voyages.
Outre quelques essais politiques, il a publié : Jules Supervielle, le forçat volontaire (Editions du Rocher, 1987, éd. revue et corrigée en 2002) ; Poésies (Le Temps qu’il fait, 1991 ; anthologie, trad. A. Robin et M. Maurin) ; Dans la haute mer de l’air et Mortel amour de la bataille et L’âme divisée (poèmes, éditions de Corlevour, 2003 ; trad. Y. Roullière). Un dossier sur son œuvre, sous la direction d’Y. Roullière, vient de lui être consacré dans Nunc (n° 5, avril 2004).

Né à Paris le 7 avril 1951. Il dirige les éditions Arfuyen qu’il a créées avec quelques amis en 1975. Les figures du Strasbourgeois Jean Hans Arp, du Roumain Tristan Tzara et du Cubain Francis Picabia, Dada, dans sa radicalité et sa créativité, constituent un point de repère essentiel et constant dans son travail d’écriture, de traduction et d’édition. Avec quatre amis François Xavier Jaujard, Michel Camus, Marwan Hoss et Valérie Catherine Richez, il a aussi fondé en 1990 la revue L’Autre (5 numéros). Il a réalisé de nombreuses traductions de l’allemand (en particulier de Maître Eckhart et des mystiques rhénans), de l’italien (surtout Margherita Guidacci et Leonardo Sinisgalli), de l’anglais et du turc. En collaboration avec d’autres traducteurs, il a également traduit des textes d’autres langues, telles que l’arabe, le japonais et le chinois. Derniers ouvrages parus : Le tout proche, Lettres vives, 2002 (poésie) ; Blasons du corps limpide de l’instant, Arfuyen, 1999 (prose) ; Paule dite Marie, une femme cachée, d’après la vie et l’œuvre de Marie de la Trinité, Arfuyen, 2004 (théâtre).

Maître de conférences à l’Université Paris IV-Sorbonne. Elle travaille sur la poésie française contemporaine.

Né en 1935, a reçu pour l’ensemble de son oeuvre poétique le prix Goncourt de poésie et le grand Prix de poésie de la Société des Gens de Lettres. La plupart de ses livres sont disponibles aux éditions Gallimard (derniers titres parus : Le Nom perdu, Comme un château défait, Syllabes de sable, Pages d’ombre.) Il est aussi l’auteur de livres d’art et de deux monographies aux éditions Seghers, l’une consacrée à Rimbaud, l’autre à Aragon (présentation et choix de textes, collection « Poètes d’aujourd’hui ») Il est président de l’académie Mallarmé, membre de l’académie européenne de poésie et des comités de la revue Europe et du journal mensuel Aujourd’hui Poème. À paraître en novembre 2004 aux éditions Gallimard : Matière de nuit suivi de Eloge de l’éphémère (collection blanche) ; Comme un château défait suivi de Syllabes de sable, ré-édition dans la collection Poésie/Gallimard.

Membre du comité de rédaction de la revue Conférence (Meaux). Dernier ouvrage paru : Comme en un jour (éditions Cheyne, 2003)

Vit dans les Vosges où il est né en 1942. Il a publié une quinzaine d’ouvrages (Belfond, Gallimard, La Différence, Le Cherche Midi) dont Petits poèmes en fraude (1980), Le Transi (1985), Recours à l’abandon (1992), Seigneur vocabulaire (1998), Juste le temps de s’effacer (2002), Dérive du voyageur (2003). Il a reçu les prix Louise Labé, Max Jacob, Théophile Gautier, Apollinaire et, en 2002, le grand prix de poésie de Société des Gens de Lettres. Traduit en plusieurs langues (italien, allemand, espagnol, bulgare, russe, serbo-croate, bengali), il est membre de l’Académie Mallarmé. Son prochain recueil de poèmes, à paraître chez Gallimard, s’intitule Le visiteur délivré.

Auteur de poèmes et d’essais parus dans la NRF, Légendes, Christus, Études, Nunc, etc. ; il a surtout traduit Miguel de Unamuno, José Bergamín et Ricardo Paseyro.

D’Entrevoir (1980) à Allers et retours (2002), il a publié six recueils de poèmes aux Editions Gallimard. Son roman Une double absence a paru chez le même éditeur en 2000. D’autres poèmes ont été publiés par l’Atelier La Feugraie et Le Temps qu’il fait, qui a également édité, sous le titre Au jour le jour, trois volumes de carnets. Une traduction de l’Hypérion de Keats a vu le jour à Genève (La Dogana, 1989).

Enseigne en classes préparatoires au lycée de St-Germain en Laye ; aurait aimé être l’élève de Jean-Pierre Lemaire, et l’a finalement été d’une certaine manière ; a publié en 2004 Un Lien radieux (Essai sur Philippe Jaccottet et les poètes qu’il a traduits) aux éditions L’Harmattan.

Né en 1940, à Lausanne, où il vit. Pour lui, la poésie est partout où l’on veut bien qu’elle soit. Il se reconnaît une dette égale envers Jean Follain et envers Pierre Jean Jouve. L’essai le tente, mais non le roman. Nombreux projets en cours. L’essentiel de son œuvre poétique a été publié aux éditions de L’Aire, puis chez Empreintes – notamment en livre de poche (Chroniques de l’éveil, à L’aire bleue, en 2001, et L’inhabité suivi de Poésie est son nom et de Celle qui règne à Carona, dans la collection Poche Poésie, en 2002. Le dit d’Orta et Reliques sont parus à La Dogana.

Né en Alsace en 1921. Il a longtemps enseigné la littérature comparée aux Etats-Unis, puis à l’Université Hébraïque de Jérusalem. Poète et essayiste il a publié ses premiers vers dans la revue Poésie 42. Parmi ses principales publications, citons : Le soleil sous la mer (poèmes 1939-1971, Flammarion), Aux portes du labyrinthe (poèmes, Flammarion, 1996), Un panier de houblon (2 volumes, Lattès, 1994-1995), La lucarne aux étoiles (Le Cerf, 1998), Vision et silence (essais, L’Harmattan, 1999), Le passage du vivant (essais, poésie, éditions Parole et Silence, Paris, 2001), Dans le creuset du vent (Parole et Silence, 2002), Danser vers l’abîme (poésie, essais, 1997-2004, à paraître fin 2004 aux éditions Parole et Silence).